Une nouvelle série en noir et blanc

« Voir en couleur est un délice pour les yeux, voir en noir et blanc est un délice pour l’âme »
(Andri Cauldwell photographe)

Bien avant de devenir photographe professionnel, j’ai toujours aimé et pratiqué le noir et blanc.

Mais d’abord un tout petit peu d’histoire : dans les années 1820-1840, la photographie a été inventée…en noir et blanc et jusqu’à la fin du 19ème siècle c’était la seule option. Puis est apparue la photographie en couleur. Pour autant, le noir et blanc n’a pas disparu et ne disparaîtra probablement jamais.La couleur n’a pas « tué »le noir et blanc. Les deux pratiques coexistent et le photographe a maintenant le choix entre  deux manières très différentes de créer des images.

J’utilise beaucoup la couleur dans mon travail, tout dépend bien sûr de la commande, du type de sujet et des ambiances et de l’effet recherchés. Elle tend bien souvent vers la description et l’effet de réalité.

Le noir et blanc quant à lui emmène plus facilement vers l’imaginaire, vers l’abstraction, l’absence de couleurs permet une autre lecture sur les formes, les géométries, les matières, favorisant d’autres émotions du regard. Autant de possibilités qui m’ont amené à traiter de nombreux sujets en noir et blanc :

  • les arbres
  • le bois
  • la craie
  • l’eau
  • les paysages
  • la terre

Toutes ces thématiques ont donné lieu à des expositions. J’ai choisi pour ces créations un format un peu inhabituel mais que j’affectionne particulièrement : le carré. Je l’adopte le plus souvent pour des travaux  à dimension artistique. C’est une forme très pure qui se rapproche de la perfection grâce à ses côtés égaux. Il est doté d’une capacité presque magique d’ordonner les éléments dans une composition photographique.

Le noir et blanc carré, une vision que je me suis appropriée au fil de mon expérience photographique, qui m’a permis de construire une  unité de regard sur des sujets très différents.

La maison des musiciens rue de Tambour

Plus d’un siècle après sa disparition, la façade de la plus belle maison médiévale de Reims s’élève à nouveau rue de Tambour. La conservation d’une grande partie de son décor sculpté, déposé en 1917 avant le bombardement ultime de cette ville du front a permis d’engager sa restitution, réalisée à l’initiative et sous l’égide de l’association « Renaissance de la Maison des Musiciens de Reims ». Sa particularité est de présenter un rare ensemble de statuaire profane, quatre musiciens, un joueur de flûte et tambourin, de chevrette, de harpe et encore un autre de vièle, encadrant un « auditeur » qui tient un faucon sur le poing.

AILLEURS EN FRANCE

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Sur une idée originale de l’agence Onlyfrance et à partir des images de 36 de ses photographes, est paru en avril 2021 aux éditions FLAMMARION ce surprenant tour du monde tout en restant en France. Et bien sûr, ce voyage passe par la Champagne !